Cécile Duflot,
actuelle députée EELV (Europe
Ecologie – Les Verts), a publiquement déclaré que l’Élysée
et le gouvernement français l'avait menacé de mort par SMS,
il y a environ un an et demi …
Ce texto d'une violence rare
et inadmissible provient de la garde rapprochée du président de la
République, François Hollande, et de son premier ministre, Manuel
Valls. Il a été envoyé à la jeune politicienne le 21 janvier
2015. Voici ce qu'il dit :
« Il faut qu’on te
voit d’urgence. »
« Tu rentres
dans le rang ou on te tue. »
Ces menaces extrêmement
graves lui ont été envoyées peu avant les élections
départementales. A cette époque-là, l'ancienne ministre du
logement (de 2012 à 2014) avait décidé de rompre son alliance avec
le Parti Socialiste pour se rapprocher du Front de Gauche de Jean-Luc
Mélenchon.
Jean-Marie le Guen, secrétaire
d'état chargé des relations avec le parlement, avait dénoncé « la
radicalisation de Duflot ». Un ami du Premier Ministre
avait accusé la député de « mettre en danger le pays ».
Pour avoir rompu ses relations
avec le PS, Cécile Duflot s'est mise à dos les dirigeants français
qui espèrent dorénavant la faire taire. Elle a conscience que les
socialistes ne lui laisseront plus évoluer politiquement et se
présenter aux diverses élections électorales.
Cécile Duflot se défend de
ses prises de conviction :
« Les
gens n’ont pas compris que j’avais des convictions. »
Cette information, aussi
choquante soit-elle, nous montre que le gouvernement français
n'hésite pas à utiliser des méthodes dignes des plus pitoyables
dictatures par parvenir à ses fins.
Quoi qu'il en soit, espérons,
pour le bien de la démocratie française, que Cécile Duflot pourra
encore longuement s'exprimer sans craindre pour sa propre existence.
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