Les « chemtrails »
sont, depuis quelques années déjà, l’objet d’une grande controverse. Sont-ils
dangereux pour la santé ? D’où viennent-ils ? Autant de questions
qui, ne trouvant pas de réponses, alimentent les théories les plus folles. Un
homme politique a décidé de prendre le sujet à bras le corps …
Joël Giraud
est député de la 2ème circonscription des Hautes-Alpes à l’Assemblée Nationale.
Ce membre du parti radical de Gauche a posé une question bien surprenante à
destination des ministres. Celle-ci, publiée au Journal Officiel du 12 novembre
2013, demande si ces « mystérieuses
trainées dans le ciel » pourraient être un danger sanitaire pour la
population ainsi que pour l’environnement.
Voici, dans
son intégralité, la question posée :
« M. Joël Giraud attire l'attention de M. le
ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les
phénomènes de «chemtrails » et la géo-ingéniérie. Un certain nombre
d'articles sont parus dans des revues scientifiques spécialisées ayant trait
aux "mystérieuses traînées dans le ciel" plus connues sous le nom de
« chemtrails ». Plus récemment, la Conférence du collectif « skyguards » qui s'est tenu à Bruxelles le 9 avril 2013
a rendu ses conclusions et a présenté au Parlement européen une pétition afin
de faire cesser les épandages aériens clandestins dans le ciel. La
géo-ingéniérie qui comprend les interventions délibérées à large échelle visant
à modifier le climat pour limiter le réchauffement climatique a des effets
dévastateurs. Des milliers de témoins peuvent dénoncer des trainées d'avions
dans le ciel qui se développent d'un horizon à l'autre, s'élargissent et
fusionnent jusqu'à couvrir le ciel d'un nuage artificiel. En effet
officiellement ces trainées sont considérées comme des traces de condensation
laissées par les avions mais les scientifiques qui ont étudié la question
mettent en avant le fait que les traces de condensation sont identifiables à
des altitudes élevées de l'ordre de 10 000 mètres et que celles-ci se résorbent
rapidement alors que les chemtrails apparaissent à des altitudes plus basses
entre 2 000 et 5 000 mètres et s'estompent très lentement. Certains émettent
l'hypothèse qu'il s'agirait là d'épandage de produits chimiques provoquant
d'ailleurs des maladies respiratoires chez les populations survolées et que les
appareils concernés sont des avions militaires sans aucune identification
possible, écartant ainsi la piste des appareils civils qui ne seraient donc pas
concernés par ces traces. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire
savoir si des études ont été diligentées par le Gouvernement afin d'apporter
des réponses précises aux questions légitimement posées. »
Pour l’instant
aucune réponse n’a encore été apportée. Mais cette initiative a le mérite de
placer, au centre du débat public, un phénomène qui n’a toujours pas été
expliqué scientifiquement …
Source
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-42050QE.htm,
20 novembre 2013
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