mercredi 1 mai 2013

2 gabonais accusés de sorcellerie après la mort d’un enfant


Récemment, la Papouasie Nouvelle-Guinée a connu une vague d’accusation et d’exécution publique pour de prétendus crimes de sorcellerie. En Afrique aussi, le peuple n’hésite pas à condamner ouvertement pour de telles actions. Le 25 avril 2013, au Gabon, deux supposés sorcier ont échappé de justesse et grâce à la police à un lynchage populaire …

A Port Gentil, la capitale économique du pays, Joseph Nyama et son neveu Maurice Birinda ont bien failli connaître un destin tragique après le décès brutal d’un jeune garçon de 10 ans, Chrisly Yvan Sima. Ce dernier, fils d’un des locataires de J. Nyama, est mort trois jours après avoir violemment chuté lors d’un match de football opposant des jeunes du quartier, comme l’a expliqué Marthe, la mère de l’enfant :

« L’enfant est tombé mardi dernier et s’est fait mal à la jambe. Je ne l’ai appris que le lendemain. Je suis donc allée en pharmacie prendre un baume. Mais malgré les multiples applications, la situation ne s’améliorait pas. Toute la nuit de jeudi, l’enfant se sentait très mal et très tôt ce matin, nous nous sommes rendus compte qu’il ne respirait plus »

Persuadé qu’on lui avait jeté un mauvais sort, le peuple a rapidement accusé Joseph et son prétendu complice Maurice de ce « meurtre ». Les habitants ont alors enfermé les « coupables » dans une chambre et les ont molestés. Après cela, la population demanda aux deux complices de ressusciter le petit garçon.

Mais avant que cela n’aille plus loin, la police a libéré les deux hommes. Le procureur de la République a été saisi et a constaté le décès du petit Chrisly. Maintenant, ce sont les tribunaux qui trancheront sur la prétendue culpabilité des deux hommes.

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