vendredi 17 mai 2013

La terrible malédiction qui accable le Benfica Lisbonne



Le Benfica Lisbonne, l’un des plus populaires clubs portugais de football du monde, est-il maudit ? Cela semble parfaitement plausible au regard de ses tristes résultats. En effet, depuis 1962, date où la supposée malédiction a été lancée, le club n’a plus réussi à gagner le moindre trophée sur la scène européenne enchainant d’incroyables désillusions au grand damne de ses nombreux supporteurs.

C’est un fait, le Benfica Lisbonne n’a plus jamais remporté de compétitions européennes depuis plus de 50 ans. Et pourtant, les portugais ont atteint, à de nombreuses reprises la finale. Mais ils ont, à chaque fois, échoué : en  1963, 1965, 1968, 1988 et 1990 pour la Ligue des Champions, et 1983 et 2013 pour la Coupe de l’UEFA. Quelle est la raison de cette terrible série qui n’en finit pas ? Selon certains, elle tiendrait son origine d’un illustre entraîneur du club Béla Guttman.

Ce dernier a marqué l’histoire du Benfica par ses excellents résultats. En effet, de 1959 à 1962, il remporta 2 Ligues des Champions, 2 championnats du Portugal et une Coupe nationale. Malgré ses résultats qui feraient rêver n’importe quel entraîneur, il se fit renvoyer après avoir demandé une augmentation à ses dirigeants. Frustré par cette décision à laquelle il ne s’attendait pas, il aurait lancé sa fameuse malédiction contre son ancienne équipe :

« Sans moi, le Benfica ne gagnera plus une finale européenne. »

Et un demi-siècle plus tard, cette malédiction tient, hélas, toujours. Elle s’est même, ironie du sort, retourné contre son auteur : quand B. Guttman retourna dans son ancien club (lors de la saison 1965-66) il échoua à son tour en quart de finale de la Coupe d’Europe.



L’illustre entraîneur nous a quittés en 1981. Et sa mort n’a pas enterré cette promesse, qui est d’ailleurs toujours prise très au sérieux. En 1990, à la veille de la finale de la Ligue des Champions au cours de laquelle les lisboètes étaient confrontés au Milan AC, le plus grand footballeurs portugais de tous les temps, Eusébio, se rendit sur la tombe de Guttman pour lui demander pardon et espérer, ainsi, briser la malédiction. Mais cette tentative échoua.

En 2013, le Benfica a atteint la finale de l’UEFA mais l’ombre de Guttman a, une fois encore, assombri les rêves de victoire du Portugal puisque, cette fois-ci, ce sont les anglais de Chelsea qui ont battu les Aigles 2 buts à 1.

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