Selon une
vielle rumeur qui se veut persistante, la résidence officielle du Premier
Ministre du Japon, Shinzo Abe, serait hantée. Le cabinet de ce dernier a tenu à
démentir publiquement cette affirmation. Malgré cela, l’homme d’Etat refuse
toujours de prendre possession de cette maison gracieusement prêtée par le pays
…
Depuis que Shinzo
Abe a pris ses fonctions le 26 décembre 2012, il n’a toujours pas emménagé dans
« sa » vieille bâtisse construite de briques brunes, il y a près de 84
ans. Or, comme l’ont remarqué les médias nippons, c’est la première fois qu’un
Premier Ministre attend aussi longtemps avant de prendre possession des lieux.
Un député de l’opposition,
Ken Kagaya, n’a pas hésité à demander par écrit au ministre en personne ce qu’il
en était :
« Il
existe des rumeurs selon lesquelles la résidence officielle serait hantée.
Est-ce vrai ? Et est-ce que le Premier ministre refuse d'emménager à cause
de ces rumeurs ? »
Devant l’engouement
entrainé par cette spéculation, le bureau d’Abe a été obligé de certifier que
tout cela n’était que des mensonges.
Pourtant, une
rumeur ne naît jamais par le pur hasard. En effet, plusieurs anciens chefs de
gouvernement, qui ont résidé dans cette fameuse maison jouxtant le bureau
officiel du Premier Ministre, ont affirmé y avoir vécu des expériences
paranormales.
Certains
occupants ont certifié avoir entendu des bruits de pas ou de bottes, vu des
portes qui s'ouvrent ou se ferment toutes seules, ainsi que des ombres
mouvantes se cachant derrière la riche décoration du lieu …
Cette demeure
de onze pièces, soi-disant hantée, a eu une histoire plutôt mouvementée. Dans les
années 1930, elle fut le théâtre de deux tentatives de coup d’Etat militaire. Le
15 mai 1932, un commando de 9 officiers fanatiques de la marine impériale
japonaise y assassina le Premier Ministre Tsuyoshi Inukai.
Le quartier a,
lui-aussi, un passé sanglant. Le 26 février 1936, plus de 1400 ultra-nationalistes
appartenant à l’Armée Impériale du pays, se rendirent à Tokyo pour renverser le
régime en place. Durant cet évènement, plusieurs hauts dignitaires du régime
furent massacrés. Par miracle, le Premier Ministre du moment, Keisuke Okada,
échappa à la mort puisque les soldats confondirent le chef du gouvernement avec
son beau-frère.
Des âmes
tourmentées hantent-elles ce lieu ? Il n’y a, à priori, aucune photo ni
preuve formelle que ce soit véritablement le cas. Mais les déclarations d’anciens
chefs de gouvernement et de leurs épouses prouvent, à coups sûrs, qu’il y a
bien quelque chose d’étrange qui s’y déroule.
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