samedi 20 août 2011

Goethe aurait aperçu des OVNI …



En septembre de l’année 1768, un jeune homme âgé de 18 ans se rendait à l’Université de Leipzig pour y étudier le droit. Presque tout le voyage se déroula sous une pluie battante. Le coche avait, de ce fait, beaucoup de mal à monter les côtes des chemins boueux qu’ils traversaient. Les passagers descendirent de leurs sièges et marchèrent derrière l’attelage tiré par des chevaux.

Le jeune garçon en question n’est autre que le célèbre écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe, auteur, notamment, du célèbre Faust. Dans le sixième livre de son autobiographie, il décrivit, avec ses mots, sa rencontre avec un OVNI qui se trouvait au niveau du sol. Son récit ressemble étrangement avec ceux que peuvent recueillir les ufologues de nos jours.
  
« Une pluie continuelle avait extrêmement gâté les chemins, qui, en général, n’étaient pas alors dans le bon état où nous les voyons aujourd’hui, et notre voyage ne fut ni agréable ni heureux. Toutefois je fus redevable à cette température humide du spectacle d’un phénomène que je crois extrêmement rare ; du moins je n’ai jamais rien revu de semblable et n’ai pas appris que d’autres l’aient vu. Nous montions de nuit une colline entre Hanau et Gelnhausen, et, malgré l’obscurité, nous préférâmes faire la montée à pied, plutôt que de nous exposer au danger et à l’ennui de cette traite. Tout à coup je vis à droite, dans un enfoncement, une sorte d’amphithéâtre merveilleusement illuminé. Des lumières innombrables brillaient étagées les unes au-dessus des autres, dans un espace en forme d’entonnoir, et leur clarté était si vive que l’œil en était ébloui, mais ce qui troublait surtout le regard, c’est que ces lumières ne restaient pas tranquilles, et qu’elles sautillaient de haut en bas ou de bas en haut, et dans tous les sens ; toutefois le plus grand nombre demeuraient immobiles en conservant leur éclat. Les cris de mes compagnons de voyage m’arrachèrent malgré moi à ce spectacle, que j’aurais voulu observer plus attentivement. Aux questions que je lui adressai, le postillon répondit qu’il ne savait rien de cette apparition, mais qu’il se trouvait dans le voisinage une ancienne carrière dont le fond était plein d’eau. Était-ce un pandémonium de feux follets ou une société de créatures luisantes ? C’est ce que je ne veux pas décider. »

Source
Vérité et Poésie, Johann Wolfgang von Goethe, 1862, traduction de Jacques Porchat

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