Tous les Ufologues le savent : le mois d’avril de l’année 1897 a été le théâtre incroyable d’une vague de « bateaux-volant » aussi mystérieux les uns que les autres. En quelques semaines se sont des dizaines et des dizaines de ces engins qui ont été aperçus par des témoins très troublés de leur rencontre. En effet, dans beaucoup de ces cas d’observations hors-du-commun, il y a souvent eu un contact physique avec les êtres voyageant à bord de ces bateaux.
L’histoire que je vais vous présenter ici s’est déroulée le 22 avril de cette énigmatique année. Elle a été publiée par le Houston Post. Le témoin en question, Mr John M. Barclay, habitait la ville de Rockland dans l’Etat du Texas. D’après les gens de la région et connaissant bien ce personnage, il jouirait d’une excellente réputation et serait, de ce fait, un témoin honnête et digne de foi.
« Rockland : Mr John M. Barclay, habitant près de ce lieu, rapporte qu’hier soir, aux environs de 23 heures, après s’être retiré dans sa chambre, il entendit son chien aboyer furieusement, tout en gémissant. Il alla à la porte pour voir ce qui se passait et alors il aperçut quelque chose, dit-il, de si exorbitant que, s’il n’avait pas lu dernièrement qu’on avait cru voir un bateau aérien survoler le Texas, il se serait enfui dans les bois. »
« Un objet de forme étrange, oblongue, avec des ailes et sur le côté des amarres de tailles et de formes variées. Des lumières brillantes qui semblaient briller davantage que des lumières électriques. »
« Quand Mr Barclay le vit pour la première fois, il paraissait parfaitement immobile, à peu près à cinq yards du sol. Il tourna en rond à plusieurs reprises et, petit à petit, se posa sur le sol d’une prairie contiguë à sa maison. Mr Barclay prit son Winchester et sortit pour l’examiner de près. Aussitôt que le bateau, ou quoi que ce fût d’autre, eut atterri, les lumières s’éteignirent. La nuit était assez claire pour permettre de distinguer un homme, un mortel ordinaire, qui, lorsque Mr Barclay ne fut plus qu’à trente yards du bateau, lui demanda de rempocher son revolver car on ne lui ferait aucun mal. D’où la conversation qui s’ensuivit : Mr Barclay demanda : « Qui êtes-vous et que voulez-vous ? » « Qu’importe mon nom ! Appelez-moi Smith. Je voudrais de l’huile lubrifiante et une paire de ciseaux à froid, si vous pouvez m’en procurer, ainsi qu’un peu de sulfate de cuivre. Je suppose que le scieur de pierre, à côté, a les deux premiers articles et que le télégraphiste aura le sulfate de cuivre. Voici un billet de dix dollars, prenez-le, procurez-vous ces choses et gardez le reste de l’argent pour votre peine. »
« Mr Barclay dit : « Qu’est-ce que c’est que vous avez là-bas ? Emmenez-moi le voir. » Celui qui désirait qu’on l’appelle Smith dit : « Non, nous ne pouvons vous permettre d’approcher plus près, mais faites ce que je vous ai demandé, nous saurons apprécier votre amabilité et, un jour prochain, nous reviendrons vers vous et vous rendrons votre gentillesse en vous faisant faire un petit tour. »
« Mr Barclay s’en alla, ramena l’huile et les ciseaux à froid, mais ne put trouver de sulfate de cuivre. Les gens n’avaient pas de petite monnaie et Mr Barclay voulu rendre le billet de dix dollars, mais l’homme refusa. Il lui donna une poignée de main, le remercia cordialement et le pria de ne pas le suivre jusqu’au bateau. Comme il partait, Mr Barclay l’appela et lui demanda d’où il venait : « De nulle part, lui fut-il répondu, mais nous serons en Grèce après-demain. » Il monta à bord, il y eut le même le sifflement et l’objet partit, dit Mr Barclay, « comme un coup de fusil ». On peut avoir pleine confiance en Mr Barclay. »
Aujourd’hui les fameux « bateaux-volant » semblent avoir disparu de notre ciel. N’était-ce qu’un phénomène passager produit par une hystérie collective ? Ces êtres sont-ils des Extraterrestres ?, des Intraterrestres ? Ou encore viennent-ils d’univers parallèles ?
Les théories possibles abondent et continueront, à n’en pas douter, d’alimenter les travaux des ufologues dans les années à venir.
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