Une affaire réellement très étrange concernant la présence d’un OVNI extraterrestre eut lieu dans un petit village russe à la fin du 18ème siècle. Cette histoire se déroula en mars de l’année 1796 dans la région du Don, située près de la frontière Est de l’Ukraine. Les habitants de ce petit bourg eut la surprise, un jour, de découvrir, avec stupeur, une gigantesque boule de métal d’environ 3 mètres de diamètre à 2 kilomètres de chez eux. La population s’amassa alors rapidement autour de la curiosité. Elle ne paraissait pas être venue d’une route quelconque car il n’y avait, aux alentours, nulle trace de roues. Apparemment, elle n’était pas tombée puisque, vue sa masse, elle aurait laissé, à n’en point douter, une trace sur le sol.
Voici les faits tels qu’ils ont été rapportés par un chroniqueur russe :
« La surface de l’énorme boule grise était aussi lisse qu’une bille. Pas si lisse que cela car des cercles, très réguliers, comme si un compas les avait tracés, et de diverses grandeurs, y étaient gravés. Les villageois essayèrent de pousser la chose, de la faire rouler sur elle-même ; efforts inutiles : elle ne bougea pas d’un millimètre. Finalement, le soir venu, tout le monde s’en retourna à la maison en essayant d’oublier ce souci. Oublier, il n’en fut plus question à l’arrivée de Pouchkine, un ataman cosaque de fort mauvaise réputation, ivrogne, joueur hérétique mais, malgré tous ses défauts, très courageux.
Les villageois informèrent tout de suite le redoutable cosaque de la présence sur leur terre d’un objet mystérieux. Lui les traita de couards et d’immondes paysans et sans attendre se fit conduire devant la chose. Tirant son sabre, il se rua à cheval sur elle en jurant et en la défiant, qu’elle vienne du ciel ou de l’enfer, de lui résister.
C’est une lutte inhabituelle, un combat contre une chose inanimée, cela ne se voit pas tous les jours … pourtant, les spectateurs sont prêts à rentrer chez eux. Mais voilà qu’ils se mettent à hurler de peur. Un cercle de la boule s’est fendu en laissant apparaître un œil, un œil rond de cyclope qui regarde fixement son assaillant qui, lui, ricane en continuant à frapper, qui frappe si fort que la lame de son sabre se fend … . Avec son tronçon, il essaye de crever l’œil gigantesque, un œil plus dur que l’acier.
Les paysans fuient. Quelques-uns se retournent ou se cachent derrière les arbres. Et que voient-ils ? Ils voient l’ataman et sa monture qui deviennent transparents avant de s’évanouir définitivement dans l’air. Pourtant, ils entendent encore ses malédictions et ses imprécations qui s’affaiblissent comme si le cosaque était entraîné au fond d’un gouffre. Sans s’inquiéter outre mesure, tout le village murmure que le Diable a réglé son compte au terrible braillard.
Eh bien, tout le village se trompait.
Deux jours après cette grande bagarre, cavalier et cheval, titubant comme des gens qui ont trop bu, faisaient leur entrée sur la place. Pouchkine paraissait calme. Mais, quand on lui reparla de la boule invincible, il entra dans une grande fureur, se mettant à hurler qu’il allait de ce pas mettre le feu au petit bois et que l’horrible chose rôtirait avec tout ce qui l’entourait. Alors tout le monde courut à ses trousses pour assister au spectacle mais n’assista qu’à sa triste déconvenue : la boule n’était plus là ! »
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Source
O.V.N.I. et extra-terrestres, Yves Naud, Tome 2, Editions Famot, Genève 1977
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