lundi 7 janvier 2013

Un OVNI observé à Lyon et à Nîmes au 17ème siècle



Quand on s’intéresse à l’histoire des OVNI et de la science qui l’accompagne, l’ufologie, on constate un point commun entre tous les cas d’observation qui eurent lieu au Moyen-Age et à la Renaissance : les visiteurs extraterrestres étaient beaucoup plus entreprenants, voir-même plus agressifs qu’aujourd’hui.

En feuilletant patiemment, les chroniques de vieux journaux datant de plusieurs siècles, on tombe curieusement sur des récits incroyables et surnaturels. Des histoires qui rappellent et recoupent bon nombre d’observations qui sont encore rapportées de par le monde. Au 17ème siècle, alors que Louis XIII était sur le trône de France, un étrange phénomène céleste apparu, une nuit, dans le ciel de la ville de Lyon (dans le département du Rhône). Cette observation fait état d’une éblouissante lumière qui aurait survolé la capitale des Gaules ainsi que la ville de Nîmes (dans le département du Gard). Un témoin de la scène a pris la bonne décision de consigner ce qu’il avait vu dans son propre journal. Voici donc l’original du texte (remanié avec les mots d’aujourd’hui) :


« De nouveaux et inexplicables phénomènes célestes qui me remettent en mémoire ceux qui furent observés par les Genevois le dimanche des Rameaux en 1620, provoquèrent l’émoi des Lyonnais, et je dois bien dire que je partageai leur frayeur. Dans la nuit du 12 octobre 1621, à Lyon vers huit heures du soir, la lune étant à son dernier quartier, le ciel commença à s’éclaircir du côté du Levant. Ce phénomène dura une heure et demie et il faisait en cette nuit aussi clair qu’aux plus beaux jours de l’été. Les Lyonnais sortirent de chez eux pour voir cette étonnante clarté du ciel et ils s’en effrayèrent, car elle était hors le cours de la nature. Ils virent aussi sur la place Belle-Court comme une montagne dont le sommet était illuminée par des éclairs. Cela semblait couvrir le quartier de la Porte du Rhône, de Saint-Michel, la rivière de Saône et se prolonger jusqu’au Faubourg Saint-Georges. Du côté de la Place des Terreaux cinq cents personnes au moins aperçurent au-dessus de leurs têtes, à hauteur des nuages, comme des gens d’armes à cheval. Devant cette troupe, il y avait une étoile fort lumineuse qui paraissait la conduire. Elle était plus grande et plus claire que celles que l’on voit ordinairement au ciel. Devant ce soleil de la nuit Lyon toute entière fui illuminée et les gens, saisis de panique, fuyaient de tous côtés, croyant que c’était là le premier signe de la fin du monde. Il en est qui virent du côté de la Guillotière, parmi d’autres prodiges, une lance de feu ardent qui jeta ses flammes sur la ville jusqu’au lever du jour, lequel mit fin à cette nuit d’épouvante. Ce même soleil resplendissant dans la nuit, fut aperçu vingt-quatre heures plus tard au-dessus de l’Amphithéâtre et du Capitole de Nîmes, accompagné de chars de feu entourés d’étoiles qui brillaient d’un étonnant éclat. La relation de ces faits étranges, observés par des dizaines de personnes, eut un retentissement considérable dans tout le Royaume et à l’étranger. »

Conclusion
Ce cas est impressionnant puisqu’il est évident que le nombre de témoins devait être important. Mais hélas, à l’époque, beaucoup de personnes ne savaient ni lire, ni écrire ou voyaient, dans ce qui se passait, un « banal » signe divin. De ce fait, on ne possède pas d’autres descriptions de ce type d’observation assez courant dans les annales de l’ufologie. Il faut donc rester prudent tout en prenant en considération que les OVNI ne sont pas un phénomène récent mais qu’ils sont observés depuis que l’Homme est Homme.

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