Gary McKinnon
est très probablement l’un des plus célèbres hackers du monde entier. Et son
palmarès a de quoi époustoufler les meilleurs informaticiens. Il s’était
attaqué à de grandes instances aux Etats-Unis alors qu’il résidait en
Angleterre. Depuis, les USA pressaient leur allié pour obtenir son extradition.
Seulement la révision d’un traité signé entre les deux pays pourrait
définitivement mettre à l’abri le hacker-ufologue.
Entre 2001 et
2002, cet écossais avait pénétré illégalement dans 97 ordinateurs appartenant à
la NASA, à l'armée de terre, à la marine, au Ministère
de la Défense, à l'armée de l'air, ainsi qu'au Pentagone. Les médias ont rapidement
considéré qu’il avait réussi le « plus grand piratage informatique militaire de
tous les temps ».
Selon ses
dires, il était à la recherche de documents prouvant de façon irréfutable
l’existence des soucoupes volantes et des extraterrestres. A la suite de ses
recherches, il est persuadé que les Américains seraient parvenus à récupérer et
à utiliser pour leur compte une technologie anti-gravitée extraterrestre !
Depuis 2002,
les Etats-Unis pressent le gouvernement britannique d’extrader le hacker. Depuis
près de 10 ans, toutes les procédures échouèrent au grand damne de la justice
américaine. A la suite d’un traité signé entre les deux pays, un député
anglais, Dominic Raab, estimait anormal que pour un américain extradé vers les
USA, 7 britanniques faisaient le chemin inverse !
Devant ce
déséquilibre évident, de nombreux politiciens britanniques se sont soulevés. Et
si ce traité était remis en cause, Gary McKinnon, qui souffre du syndrome d’Asperger,
pourrait encore couler des jours heureux en Europe, à l’abri des Etats-Unis où
il risque jusqu’à 70 ans de prisons …
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