En France, les
procès en sorcellerie font partie d’un lointain passé oublier par beaucoup.
Mais, à l’autre bout de la planète, en Océanie, les accusations contre de
possibles adeptes de la magie noire sont encore légions. Ainsi en
Papouasie-Nouvelle-Guinée, deux femmes ont récemment été torturées puis
décapités …
Le mardi 2
avril 2013, deux femmes relativement âgées étaient enlevées et retenues
prisonnières par des proches d’un instituteur qui venait de mourir. En effet,
ses hommes étaient persuadés que celles-ci étaient des sorcières et, de ce
fait, responsables du décès du professeur. Lors de ce rapt, la police était
présente. Mais devant la foule en colère, elle est demeurée, malgré elle,
totalement impuissante.
Herman
Birengka, responsable de la police de l’île de Bougainville, s’est entretenue,
à la presse locale, sur cette scène surréaliste à laquelle il a directement
assisté :
« Elles ont été amenées au village de Lopele
car elles étaient soupçonnées d’avoir pratiqué de la sorcellerie et elles
étaient accusées d’être responsables de la mort de l’instituteur, qui était de
Lopele »
Pendant trois
interminables journées, les femmes ont été torturées avant d’être décapitées
sous les yeux des forces de l’ordre qui tentaient, vainement, de les libérer.
Quelques jours
seulement avant cette tragédie, six autres femmes, qui étaient également accusées
de jeter des sorts, avaient été marquées au fer rouge.
Au mois de
février de cette année, dans la Province des Highlands de l’Ouest, une jeune
femme âgée de 20 ans avait été arrosée d’essence puis brûlée vive toujours
devant une foule de spectateurs.
Ces accusations
publiques deviennent de plus en plus problématiques pour les autorités du pays.
En effet, la plupart de ces procès illégaux et improvisés de sorcellerie se
concluent par des meurtres souvent horribles et inadmissibles.
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