Le pasteur Vincent, un exorciste basé dans la ville du Kent, en Angleterre, a évoqué un cas de possession démoniaque particulièrement troublant dont il s’était occupé.
Les deux victimes étaient une mère et sa fille, prénommée « Sunita ». Cette dernière a raconté que lorsqu’elle et sa mère priaient, les esprits démoniaques s’attaquaient violemment à elles. Sa mère voyait des furoncles apparaître sur son corps, souffrait de douleurs indescriptibles et avait des marques de brûlures sur ses vêtements.
Sunita, quant à elle, avait des pensées suicidaires. Elle commença par se tourner vers la psychothérapie conventionnelle mais rien n’y a fait. Au fond d’elle, elle savait que ce qui se passait était surnaturel. En effet, chez elle, les lumières et la télévision s’allumaient et s’éteignaient toutes seules. Les robinets s’actionnaient sans que personne ne se trouvait dans la pièce. Plus étrange encore, un liquide inconnu suintait des murs sans qu’elle ne puisse en découvrir l’origine.
Désespérée, elle décida d’appeler le pasteur Vincent, un exorciste reconnu dans la région. Ce dernier a rapidement découvert que la cause de cette possession provenait de rituels africains de sorcellerie.
Une séance d’exorcisme de deux heures eut lieu à l’hôtel Margate.
Le pasteur a raconté toute cette histoire sur le podcast So You Want to be an Exorcist diffusé sur le BBC Radio 4 : « Elle vit avec sa mère et elles souffraient véritablement toutes les deux. Elle a été délivrée de certains de ces esprits mauvais lors de la dernière session d’exorcisme par le Saint-Esprit. Cela m'a confirmé que le problème est encore plus profond. »
L’homme a commencé par apposer ses mains sur la tête de la femme avant de débuter le rituel. Il a raconté le déroulement de cette séance :
« J’ordonne à tous les mauvais esprits de partir. Parlez au nom de Jésus. » Elle a ensuite hurlé et grogné avant d’émettre un sifflement. « Sors de ce corps, serpent ».
La victime souffrait et se tordait sur sa chaise avant de rire frénétiquement. « Tu ne me fera jamais sortir d'ici », a rétorqué le démon. « Je vais vous chasser au nom de Jésus. »
Aujourd'hui, elle est convaincue que les esprits existent et que certains, particulièrement mauvais, s’en prennent aux humains.
Les exorcismes pratiqués au sein de l’Église suivent un processus particulièrement rigoureux. En effet, avant toutes interventions, les exorcistes doivent s’assurer que la victime ne souffre d’aucun problème psychologique et que ses problèmes ne sont pas d’ordre médicale. Une fois toutes ses précautions prises, alors l’exorcisme peut avoir lieu.
En France, il a été constaté une explosion du nombre d’exorcismes pratiqués. Il y a plus de dix ans, une quinzaine d’exorcismes étaient pratiqués annuellement. Aujourd'hui, on en compte plus de cinquante, soit une augmentation de 300 % !
Le père Emmanuel Coquet, secrétaire général adjoint de l'épiscopat, constate :
« Il y a un accroissement très net. Les exorcistes sont frappés de voir que le phénomène prend de plus en plus d'ampleur. »
Comment peut s’expliquer cette augmentation ? Elle peut paraître d’autant plus étrange que le nombre de catholiques est en nette diminution en Occident. Certains pensent que la pratique de la magie, de la sorcellerie, ou encore le manque de Foi créeraient un terrain très fertile pour les puissances démoniaques.
Image par Kerstin Riemer de Pixabay
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