Cela fait des mois qu’en France des éleveurs excédés retrouvent leurs chevaux violemment mutilés. Alors que la piste humaine semblait être privilégiée, la gendarmerie vient de conclure que seulement 20 % des cas pouvaient être effectivement attribués à l’intervention humaine.
Officiellement il a été recensé 460 cas de chevaux mutilés survenus en 2020. Aussi incroyable que cela puisse paraître, pour les autorités, il n’y en a que 86 qui sont l’œuvre d’êtres humains mal intentionnés. Tous les autres demeurent donc totalement inexpliqués.
Ces conclusions, qui ont rapidement provoqué la colère parmi les éleveurs, proviennent des enquêtes menées par les autorités ainsi que des informations centralisées par l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), un organisme rattaché au ministère de l’Intérieur.
Le commandant Olivier Maldant de la compagnie de gendarmerie de Vitré a conclu par ces mots sur la situation en Ille-et-Vilaine :
« Les dernières expertises ont permis d'éliminer la piste d'une intervention humaine. À chaque fois, nos enquêtes ont conclu à des blessures accidentelles ou à des attaques d'animaux sauvages. »
Les éleveurs se sont montrés, à raison, extrêmement dubitatifs quant à ces conclusions. En effet, les blessures constatées sur leurs animaux ne peuvent décemment pas être dues à une blessure accidentelle ou être l’œuvre d’une quelconque bête sauvage.
Un éleveur a déclaré : « Vous pensez que ce sont des blaireaux ? Une coupure si nette et si cruelle ? C'est impossible. »
Les cas de mutilations d’animaux constituent un phénomène mondial. Il y a quelques dizaines d’années ces phénomènes étaient extrêmement courants aux États-Unis. À l’époque, les autorités avaient, comme en France aujourd'hui, affirmé qu’il s’agissait de prédateurs. Les éleveurs américains avaient, comme leurs homologues français, rejeté ces explications peu convaincantes.
Mais, si ce n’est ni des êtres humains, ni des animaux, ni même des blessures involontaires, qui sont les véritables auteurs de ces massacres ?
Pour certains, l’hypothèse extraterrestre demeure possible. Elle expliquerait le fait que les mutilations soient réalisées de manière si précises et que leurs auteurs soient si insaisissables. Pourquoi des êtres venus d’ailleurs feraient-ils cela ? À des fins scientifiques ? Nul ne le sait.
Michel Granger, un scientifique passionné par les phénomènes paranormaux s’est naturellement intéressés aux cas des mutilations. Il a exploré la piste extraterrestre et a livré ses conclusions dans son ouvrage intitulé Mutilations de bétail - Trente ans de mystère extraterrestre ?.
Sources
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