Ernest Hemingway (1899 – 1961) est certainement l’un des plus grands écrivains Américains du 20ème siècle. Lauréat du Prix Nobel de Littérature en 1954, il a indiqué, avec ses propres mots, avoir vécu une expérience de mort imminente.
En juillet 1918, alors que la Première Guerre Mondiale touchait à sa fin, il ravitaillait une tranchée près de Fossalta, en Italie. Soudainement, un obus explosa près de lui, et il fut gravement blessé. De ce fait, il fut emmené à Milan pour y être soigné. De là, il envoya une lettre à sa famille dans laquelle il déclara :
« Mourir est une chose très simple. J'ai regardé la mort et vraiment je sais. »
Quelques années plus tard, il expliqua précisément à un ami ce qui s’était passé :
« Une grosse bombe autrichienne a explosé près de la tranchée [...]. Je suis mort alors. J'ai senti mon âme ou quelque chose sortir de mon corps, comme si vous sortiez un mouchoir de soie de votre poche. Elle a volé puis est revenueavant de rentrer à nouveau [dans mon corps] et je n'étais plus mort. »
Les quelques détails fournis par l’écrivain sont très semblables aux récits d’expérience de mort imminente que l’on peut lire encore aujourd’hui. Ces témoignages nous apprennent qu’au moment où nous mourrons notre âme quitte notre corps pour rejoindre l’au-delà. Dans le cas des NDE, il semblerait que l’âme peut encore rejoindre son corps et ainsi continuer à vivre dans le monde physique.
Des chercheurs de renom ont tenté d’étudier et de comprendre ces phénomènes. C’est le cas du docteur et philosophe Américain Raymond Moody. Pendant plus de vingt ans, il a recueilli les récits de personnes ayant vécu ce genre d’expériences. Il a publié le fruit de ses recherches dans plusieurs ouvrages comme La Vie après la vie (en 1975), Lumières nouvelles sur la vie après la vie (en 1977), et La Lumière de l’au-delà (en 1988).
Ernest Hemingway à Milan en 1918, Domaine Public, Wikimedia
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