L’Eglise de la
ville de Vierzon vit décidément une histoire bien mouvementée. Après qu’une
association musulmane ait tenté de l’acquérir pour en faire une mosquée, c’est
aujourd’hui la Franc-Maçonnerie qui rêverait de la reconvertir en Loge, au grand
damne des riverains.
L’Eglise de
Saint-Eloi se situe dans la ville de Vierzon, dans le département du Cher (dans
le centre de la France). Construite en 1955, elle possède une capacité d’accueil
de 200 personnes. Sa nef mesure 26 mètres sur 11,30. Au sol, l’édifice s’étend
sur 300 m² avec possibilité de faire un parking.
En octobre
2012, le diocèse de Bourges, qui connaissait des difficultés financières
conséquentes, décidait de céder cette
église trop coûteuse et relativement peu fréquentée afin de renflouer ses
caisses. Elle a donc rédigé une annonce sur LeBonCoin, chez deux notaires et
quatre agences immobilières de la région. Le diocèse espère toujours en retiré
la coquette somme de 170 000 euros.
Il y a
quelques mois de cela, une association musulmane s’était montrée très
intéressée. En effet, cette communauté est croissante à Vierzon et leurs locaux
sont devenus trop étroits pour accueillir les fidèles musulmans.
Seulement,
cette tentative d’acquisition avait provoqué une si vive polémique dans la France
entière que la vente due être annulée. Le 8 avril 2013, c’est la municipalité
qui s’est positionnée pour la reprendre en émettant un arrêté municipal de
préemption. Elle souhaiterait en faire une salle dont l’objectif serait de
favoriser la vie locale. Elle a, depuis cette date, 3 mois pour « passer à
l’acte d’achat ».
Actuellement,
c’est une loge du Grand Orient de France, Les Amis de la Liberté, qui
négocierait, avec la mairie, pour prendre possession de Saint-Eloi. Le maire, Nicolas
Sansu a déclaré, à la presse locale, qu’il y avait un acquéreur potentiel, sans
en préciser l’identité :
« J'attends,
d'ailleurs, un rendez-vous avec l'archevêché pour l'évoquer. »
Depuis quelques
temps déjà, le Grand Orient de France, obédience maçonnique réputée jadis pour
ses positions clairement anticléricales, cherche activement un local pour se
réunir. Le prêtre de la paroisse, Alain Krauth, affirme même se sentir prêt à
vendre l’édifice à n’importe qui :
« A partir du
moment où l'on vend, rien ne nous appartient plus, il faut aller au bout de la
logique. »
Le feuilleton
de l’Eglise de Saint-Eloi touchera, de toute façon, bientôt à sa fin. En effet,
le 22 juin prochain une dernière messe sera donnée en cet endroit avant que son
avenir ne soit définitivement scellé …
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