dimanche 31 mars 2013

Une guérison miraculeuse près de la ville de Morteau



Les guérisons miraculeuses sont des phénomènes que la science a bien du mal à expliquer et qui surgissent pourtant très régulièrement. Ainsi, Jean Cairey-Remonay, un retraité français, affirme avoir été complétement guéri par une eau aux vertus réputées curatives …

Le miraculé est un chimiste retraité, âgé de 74 ans. Il travailla de longues années à la Fabi, une grande usine située dans la célèbre ville de Morteau (situé dans le département du Doubs, en Franche-Comté), et tenue, pendant un certain temps, par sa famille.

En novembre 2012, comme il l’a raconté à la presse, sa vie a basculé :

« Quand j’étais enfant, j’ai été victime d’une mine laissée là après la guerre. J’ai perdu un œil et l’autre ne m’assure que 3/20e. Depuis le début du mois de novembre j’avais perdu la vue à cet œil. J’ai ce que l’on appelle un trou rétinien. Je devais subir une opération lourde à Paris. Ce qui me faisait le plus peur c’est la suite, je devais rester couché durant vingt jours dans le noir, 23 heures sur 24. »

Il avait peur de perdre la vue, peur de cette opération lourde. De cette perspective peu réjouissante, il rencontra des religieuses, à Remonot, afin qu’elles donnent une messe avant ce passage douloureux. Il profita de son pèlerinage pour aller visiter la fameuse grotte-chapelle située entre les villes de Morteau et Pontarlier.

« J’y vais depuis que je suis petit, à l’époque c’était avec ma grand-mère. Ce 19 janvier, je me suis frotté les yeux avec l’eau. »

Ce geste, apparemment anodin, va littéralement le guérir :

« Rien… Il ne s’est rien passé. C’est trois heures après, quand j’étais rentré à la maison que la vue m’est revenue. Je pouvais relire, les lignes aplaties se redressaient. C’était complètement inespéré. Et depuis, je vois assez pour lire le journal ou même les petites lettres sur les boites de médicaments. »

Ce petit miracle divin ne l’empêchera pas de consulter le chirurgien qui était censé de l’opérer dans un hôpital parisien :

« Il m’a dit que c’était totalement inexplicable pour lui mais qu’il n’était plus nécessaire de m’opérer. Le trou s’était bouché. Et cela semble définitif. Il était très étonné. »

L’histoire de cet homme s’est rapidement répandue au sein de l’évêché de Besançon :

« L’évêque a été informé lors d’une messe récente aux Fins. »

Toutefois, comme le précise fort justement Monseigneur Lacrampe, l’Eglise Catholique est très prudente sur les cas de guérison miraculeuse de crainte de supercheries.

« Si cette personne est guérie ou soulagée alors on ne peut que s’en réjouir et rendre grâce. Les miracles certifiés sont aujourd’hui très rares. Cela passe, entre autres, par une commission composée aussi de scientifiques laïques. »

Mais pour Jean Cairey-Remonay peu importe que sa guérison miraculeuse soit reconnue ou non par le Vatican :

« Il y a des forces telluriques dans cette grotte. Pour le reste, c’est d’abord beaucoup de bonheur. »

Cette grotte-chapelle est un lieu sacré depuis la nuit des temps. En effet, selon certains historiens, ce lieu était déjà investi par les druides dans l’antiquité. A partir du 8ème siècle, ce sont des ermites qui y élire domicile. Ils y installèrent un autel pour prier et mener une vie pieuse. Mais c’est la source qui s’écoule qui acquis une grande réputation parmi la population. En effet, celle-ci était connue pour guérir l’ensemble des maladies touchant la vue.

Ils existent, en France, des dizaines de sources d’eau miraculeuse. De tout temps, elles ont fasciné des simples paysans jusqu’au Roi en personne. Quoi qu’il en soit, fort est de constater que, malgré les siècles, ces eaux n’ont rien perdues de leurs pouvoirs bénéfiques …

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