Les guérisons
miraculeuses sont des phénomènes que la science a bien du mal à expliquer et
qui surgissent pourtant très régulièrement. Ainsi, Jean Cairey-Remonay, un
retraité français, affirme avoir été complétement guéri par une eau aux vertus
réputées curatives …
Le miraculé
est un chimiste retraité, âgé de 74 ans. Il travailla de longues années à la
Fabi, une grande usine située dans la célèbre ville de Morteau (situé dans le
département du Doubs, en Franche-Comté), et tenue, pendant un certain temps, par
sa famille.
En novembre
2012, comme il l’a raconté à la presse, sa vie a basculé :
« Quand j’étais enfant, j’ai été victime d’une
mine laissée là après la guerre. J’ai perdu un œil et l’autre ne m’assure que
3/20e. Depuis le début du mois de novembre j’avais perdu la vue à cet œil. J’ai
ce que l’on appelle un trou rétinien. Je devais subir une opération lourde à
Paris. Ce qui me faisait le plus peur c’est la suite, je devais rester couché
durant vingt jours dans le noir, 23 heures sur 24. »
Il avait peur
de perdre la vue, peur de cette opération lourde. De cette perspective peu
réjouissante, il rencontra des religieuses, à Remonot, afin qu’elles donnent
une messe avant ce passage douloureux. Il profita de son pèlerinage pour aller
visiter la fameuse grotte-chapelle située entre les villes de Morteau et
Pontarlier.
« J’y vais depuis que je suis petit, à
l’époque c’était avec ma grand-mère. Ce 19 janvier, je me suis frotté les yeux
avec l’eau. »
Ce geste,
apparemment anodin, va littéralement le guérir :
« Rien… Il ne s’est rien passé. C’est trois
heures après, quand j’étais rentré à la maison que la vue m’est revenue. Je
pouvais relire, les lignes aplaties se redressaient. C’était complètement
inespéré. Et depuis, je vois assez pour lire le journal ou même les petites
lettres sur les boites de médicaments. »
Ce petit
miracle divin ne l’empêchera pas de consulter le chirurgien qui était censé de
l’opérer dans un hôpital parisien :
« Il m’a dit que c’était totalement
inexplicable pour lui mais qu’il n’était plus nécessaire de m’opérer. Le trou
s’était bouché. Et cela semble définitif. Il était très étonné. »
L’histoire de
cet homme s’est rapidement répandue au sein de l’évêché de Besançon :
« L’évêque a été informé lors d’une messe
récente aux Fins. »
Toutefois,
comme le précise fort justement Monseigneur Lacrampe, l’Eglise Catholique est
très prudente sur les cas de guérison miraculeuse de crainte de supercheries.
« Si cette personne est guérie ou soulagée
alors on ne peut que s’en réjouir et rendre grâce. Les miracles certifiés sont
aujourd’hui très rares. Cela passe, entre autres, par une commission composée
aussi de scientifiques laïques. »
Mais pour Jean
Cairey-Remonay peu importe que sa guérison miraculeuse soit reconnue ou non par
le Vatican :
« Il y a des forces telluriques dans cette
grotte. Pour le reste, c’est d’abord beaucoup de bonheur. »
Cette
grotte-chapelle est un lieu sacré depuis la nuit des temps. En effet, selon
certains historiens, ce lieu était déjà investi par les druides dans l’antiquité.
A partir du 8ème siècle, ce sont des ermites qui y élire domicile. Ils y
installèrent un autel pour prier et mener une vie pieuse. Mais c’est la source
qui s’écoule qui acquis une grande réputation parmi la population. En effet,
celle-ci était connue pour guérir l’ensemble des maladies touchant la vue.
Ils existent,
en France, des dizaines de sources d’eau miraculeuse. De tout temps, elles ont
fasciné des simples paysans jusqu’au Roi en personne. Quoi qu’il en soit, fort
est de constater que, malgré les siècles, ces eaux n’ont rien perdues de leurs
pouvoirs bénéfiques …
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