En
Afrique, un hôpital vient de créer une taxe plutôt insolite à l’encontre de ses
patientes. L’établissement, qui se situe au Zimbabwe, a en effet décidé de
faire payer les femmes qui auraient le malheur de crier lorsqu’elles accouchent
d’un nouveau-né …
Le
Zimbabwe est considéré comme étant l’un des pays les plus pauvres du monde et
la corruption touche l’ensemble des strates de la société, y compris le secteur
médical. D’ailleurs, l’organisme « Transparency International »
estime que 62% de la population du pays a dû verser au moins un pot-de-vin au
cours de l’année 2012.
Connaissant
cet état de fait, on ne sera guère étonné d’apprendre qu’un hôpital a mis en
place un système de taxes que doivent s’acquitter les femmes qui crieraient lorsqu’elles
mettent au monde leur bébé. Cet impôt incompréhensible a été plafonné à près de
4 euros.
L’établissement
justifie cette taxe d’une bien curieuse manière : selon lui, en criant
durant leurs contractions, ces femmes provoqueraient des « fausses
alertes », relativement coûteuses.
En
connaissant la douleur qu’éprouve une femme lors de son accouchement, une
famille dépenserait, en moyenne, 40 euros d’honoraires. Etant donné que la
sécurité sociale est inexistante au Zimbabwe, les familles doivent souvent
prendre en charge l’ensemble des frais hospitaliers. Sachant que le salaire
annuel moyen pour un habitant est de 115 euros, il n’est pas étonnant
d’apprendre que la majorité des futures mères préfèrent accoucher à domicile, une
pratique certes plus risquée, mais beaucoup moins coûteuse !
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