lundi 22 juillet 2013

Ancien pilote à Air Force, il déclare avoir vu des OVNI



Lorsque d’anciens pilotes d’avion ou des militaires affirment détenir des preuves sur l’existence des OVNI, on est très attentif à leurs dires. Beaucoup de retraités de ces professions n’hésitent plus, aujourd’hui, à parler, comme c’est le cas de ce français, ancien pilote à Air France …

Jean-Gabriel Greslé ne pouvait plus se taire ; il a décidé de témoigner sur ses expériences au travers d’un livre intitulé « 1942-1954 : la Genèse d’un Secret d’Etat. » Cet homme né en 1932, s’engage dans l’armée en 1951 où il sera pilote à l’US Air Force. Quelques années plus tard, il rejoindra la compagnie aérienne Air France pendant vingt longues années. Il deviendra ainsi commandant et effectuera plus de 17 500 heures de vol.

Sa carrière aurait pu être banale s’il n’avait pas été le témoin de trois observations d’OVNI qu’il ne peut toujours pas expliquer. C’est probablement l’une des raisons qui l’a fait rejoindre la commission SIGMA, chargée d’étudier les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés.

Interrogé par le journal français « LaDépêche.fr », il décrit ces surprenantes rencontres au-delà du paranormal.

Dans cet ouvrage, vous affirmez, à partir de documents déclassifiés, que les présidents américains entre 1942 et 1954 ont menti sur la question des ovnis. Pourquoi pensez-vous qu’ils existent ?

« La première fois c’était en 1952 lors d’un vol au-dessus de Washington. Nous avons été dépassés par des engins inconnus qui manifestaient des performances impossibles à réaliser pour un avion normal. Le phénomène s’est reproduit le 19 juillet de la même année. À l’époque, face aux interrogations, l’US Air Force a avoué son incapacité à répondre. Déclarant que les phénomènes n’étaient pas nouveaux mais inexplicables. La seconde fois s’est produite lors d’un vol Air France en 1966. Nous avons été dépassés par un engin à 5 000 km/h au sud-ouest de Buenos Aires et enfin à Détroit sur le vol Los Angeles-Montréal. Là encore nous avons été dépassés par un engin qui a laissé une traînée lumineuse. »

Quand avez-vous eu un début d’explication ?

« J’en ai su davantage quand j’ai eu entre les mains la première version officielle concernant les ovnis au sein de l’USAF (Unité State Air Force) autrement dit la branche aérienne des forces armées des États-Unis. Aucun doute n’est alors permis. Ce que j’avais pu voir lors de ces différents vols étaient bien des engins utilisant une technique inconnue, qu’aucun gouvernement ne maîtrise et qui pour l’heure, n’est compréhensible par aucun scientifique. »

Et aujourd’hui, vous y croyez ?

« Je ne crois en rien. J’ai vu et j’ai des documents qui prouvent que les ovnis se déplacent là où des zones sont laissées libres par les avions. Et qu’ils viennent faire des incursions de temps en temps au milieu des avions de ligne. »

Que pensez-vous du Geipan créé par le CNES à Toulouse pour étudier les phénomènes inexpliqués ?

« Je préfère ne pas me prononcer sur le sujet. »

Jean-Pierre Greslé est-il un illuminé ? Ou un ancien pilote qui souhaite véritablement montrer au monde entier la vérité sur les OVNI ? Dans un commentaire publié sur LaDépêche.fr, un contributeur (pseudo « Aeropassion1 ») affirme avoir volé avec lui lors de nombreux voyages. Et dans sa déclaration, il discrédite vivement son ancien collègue :

« J'ai volé avec lui. Il était déjà très allumé et imbu de sa personne. Laissons-le à ses fantasmes ! C'est sa façon d'exister. Pour ma part, j'ai dépassé les 20 000 heures de vol. J'ai vu des OVNI en pagaille. Mais à chaque fois, en moins de cinq minutes, ils étaient devenus des OVI. Le plus spectaculaire fut la patrouille de France sur Fouga avec leurs 9 phares de nez allumés. Ils étaient en espace inférieur (en-dessous de 19 000 pieds) entre Nice et Marseille. Nous étions en espace supérieur, donc pas avec le même contrôleur aérien. D'où la difficulté de lever le doute. Ces lumières, qui s'écartaient un petit peu les unes des autres mais ne semblaient pas bouger dans la nuit, étaient vraiment curieuses. Puis, soudainement, elles sont passées sous notre Caravelle. Sinon, mes plus grands souvenirs de phénomènes aérospatiaux dans ma carrière de pilote de ligne furent les aurores boréales (dont deux époustouflantes avec toutes les couleurs du spectre), la comète Hale Bop, des étoiles filantes (dont des rentrées de fusée dans l'atmosphère), des levers de Vénus et quelques attentions d'autres Vénus en uniforme. Non je n'ai pas rêvé, mais Greslé oui ! »

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