Mars Attack, film de Tim Burton sortit en 1996
L’histoire, contée ici, s’est déroulée lors du mois de janvier 1939, près du lac Abitibi dans la province du Québec. C’était un dimanche après-midi, le Soleil brillait de tout son éclat malgré le froid intense. Vers 14h30, deux bûcherons, Hamidas et Damase Landry d’origine métis, marchaient en raquettes dans la forêt enneigée. Les deux hommes, épuisés, décidèrent de couper quelques branches de sapin afin de s’asseoir sur le sol blanc. Soudain, surgit un imposant loup blanc de la dense forêt. Il ne les attaqua pas et semblait chercher quelque chose. Des hommes de petites tailles, vêtus de vert, firent à leur tour leurs apparitions. Ils devaient être au nombre de 6 et mesuraient aux environs de deux pieds et demi (soit environ 77,5 cm). Ils étaient tous identiques : leurs yeux étaient bridés comme le sont ceux des asiatiques. Ils avaient un menton minuscule et une tête large quasiment plate. Leurs oreilles avaient la forme de triangles retombant sur leur visage. Leurs membres semblaient chétifs et leurs doigts ne possédaient pas de jointures. Les deux témoins remarquèrent également qu’ils ne dégageaient pas, à l’inverse des mammifères, de la vapeur de leurs bouches. En les voyant, le loup devint agressif en montrant ses crocs menaçants. Le petit groupe de créatures ne semblaient pas porter d’intérêts particuliers aux deux témoins. Toutefois, de leurs petits doigts frêles, ils désignaient le loup. Ils mirent à parler très vite entre eux dans une langue et qui ressemblaient à de l’Algonquin. L’une des petites créatures s’approcha alors du loup, leva sa main devant lui et prononça quelques mots, comme pour tenter de communiquer. Le loup entra alors dans une rage folle et se jeta sans vergogne sur la pauvre créature sans défense. Il la déchira en morceau : ses bras, ses jambes, ses entrailles gisaient sans vie sur le sol. Damase choqué par cette scène pris une branche d’arbre et l’agita violemment vers le mammifère pour le faire fuir : ce fut un succès. Les créatures survivantes regardaient le corps de leur congénère. Ils décidèrent de ramasser ses restes et de les placer dans un sac. Hamidas se mît à vomir. Quand l’étrangeté eut terminé sa besogne, elle se leva et repartît avec les siens dans la forêt. Les bûcherons se mirent à les suivre, mais elles marchaient très vite. Malgré cela, ils laissaient des traces de pas dans la neige. Les traces finirent par s’arrêter devant une grande cuvette creuse en forme de cercle dans la neige. Devant ce cuisant échec, ils retournèrent sur les lieux du drame et y trouvèrent le reste d’un morceau de tissu et du sang brun.
Source
Récit de Jean Ferguson, 1939
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