mercredi 3 février 2021

Une femme guérit miraculeusement d’un cancer en 1894

Lourdes est une ville mondialement célèbre depuis 1858, année au cours de laquelle la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous. Depuis, elle est devenue un lieu de pèlerinage reconnu. Chaque année des milliers de malades désespérés s’y rendent dans l’espoir qu’un miracle les guérira.

Malgré le scepticisme exprimé par certains scientifiques, il existe un nombre important de cas de guérisons miraculeuses. Celles-ci sont souvent incroyables. En effet, comment expliquer que des maladies graves comme des cancers disparaissent subitement après un passage à Lourdes ?

On estime que dans ce sanctuaire, il s’est produit près de 7200 guérisons surnaturelles de 1858 à 2020. Toutefois, seules 70 sont officiellement reconnues par l’Église catholique.

Mlle Constance Piquet est une jeune femme qui vivait à Soulaires (dans le département de l’Eure-et-Loir) à la fin du XIXème siècle. Depuis trois ans elle était atteinte d’un cancer qui lui dévorait littéralement la poitrine.

Le Docteur Martin, basé dans la commune de Lèves, avait catégoriquement refusé de l’opérer. Il affirmait que la tumeur était inopérable et que son cancer était incurable.

N’ayant plus vraiment d’autres options, elle se rendit à Lourdes en août 1894 dans l’espoir que quelque chose se passerait. Avant son départ, Augustine Masson, l’une de ses amies, constata que la tumeur était toujours présente.

Fin août, elle arriva à Lourdes. Le 24 du même mois, elle se rendit dans la piscine (un bain rempli d’eau de source aux vertus curatives) du sanctuaire afin de se baigner. Avant d’entrer dans le bain, l’infirmière la vit, la toucha et l’aida à pénétrer dans l’eau.

Elle y resta deux minutes. À sa sortie, elle n’éprouvait plus aucune douleur. Elle jeta donc un œil sur la partie malade de son corps. Elle remarqua, à sa grande surprise, que sa tumeur avait totalement disparu. L’infirmière, qui avait été présente du début du processus jusqu’à la fin, confirma le miracle et fut toute aussi estomaquée.

Une heure plus tard, elle se rendit au Bureau des constatations. Là, une dizaine de médecins, parmi lesquels se trouvait le docteur Regnauld (professeur à l’École de médecine de Rennes), l’examinèrent et découvrirent avec stupeur que le cancer avait bien disparu.

Le 17 novembre 1893, le Dr Regnauld, qui fut chirurgien au sein de l’armée, écrivait :

« J’ai vu le Dr Martin. Il est très aimable, c’est un homme loyal et de bonne fois, mais qui ne partage pas nos convictions. »

« Il n’hésite pas à reconnaître le caractère miraculeux du fait qui nous occupe. »

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Image par reuben Farrugia de Pixabay

Sources
  • Consuming visions, Suzanne K. Kaufman

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