En France, le
18ème siècle fut marqué par une incroyable et invraisemblable série de miracles
qui bouleversèrent beaucoup de personnalités et d’éminents scientifiques de
l’époque. Aujourd’hui cette histoire est oubliée. Mais à l’époque la véracité
de toutes ces guérisons miraculeuses et soudaines n’a jamais pu être remise en
cause, malgré les enquêtes sérieuses et méticuleuses qui furent menées. Au
20ème siècle encore, des chercheurs ont tenté de percer l’insondable mystère,
en vain.
Toute cette
histoire tourne autour d’un seul et unique homme, François de Pâris. Il est né
à Paris le 3 juin 1690, de Nicolas de Pâris (seigneur de Branscourt, Machault
et du Pasquy et conseiller au parlement
de Paris, 1658-1714) et de Charlotte Rolland (fille du maire de la ville de
Reims). Enfant, ses parents confièrent son éducation aux chanoines de
Sainte-Geneviève. Mais, il était dissipé et peu studieux, il se fit donc
renvoyer. Ce fut ensuite un précepteur qui inculqua à l’enfant le goût de la
lecture. Les livres qu’il lira lui firent adopter une vie très pieuse. Alors
que son père le destinait à reprendre sa charge, il parvint, grâce à sa très
grande piété, à convaincre ses parents d’accepter qu’il embrasse une carrière
ecclésiastique afin de devenir diacre.
En 1713, alors
que le pape Clément XI édicta la bulle Unigenitus dénonçant vigoureusement le
jansénisme, François de Pâris décida de prendre parti pour les jansénistes
persécutés. A cause de ce soutien inattendu, le diacre se mit à dos toute sa
hiérarchie et vit que sa carrière sacerdotale était désormais terminée. Il se
retira donc dans une modeste maison du faubourg Saint-Marceau. Là, il mena une
vie très austère, s’adonnant parfois même à la mortification. Mais les périodes
de jeûnes et de privations qu’il s’infligea le feront mourir prématurément, le
1er mai 1727.
Postérité
Ses
contemporains furent très impressionnés par sa grande dévotion, sa générosité
et ses qualités. De ce fait, ils le considérèrent comme un Saint. Mais c’est sa
tombe, située au cimetière de Saint-Médard, qui fut au centre de toutes les
attentions. En effet, rapidement le bruit couru que des miracles
s’accomplissaient sur sa tombe. Tous les jours, à toutes les heures, des hommes
et des femmes, de tout milieu social, se rendirent sur la tombe miraculeuse
pour y guérir toutes sortes de maux : tumeurs malignes, cécité, ulcères,
rhumatismes, hémorragies, fièvres persistantes, paralysie et même la surdité.
Certains
visiteurs n’hésitèrent plus à camper au cimetière. Etrangement, ces derniers
étaient saisis de spasmes incontrôlés, de convulsions qui les faisaient se
contorsionner d’une manière spectaculaire. On avait l’impression qu’ils étaient
possédés par un quelconque enchantement. Mais ces hommes, qui restaient à
proximité de la sépulture, semblaient être invulnérables. En effet, on raconte
qu’ils pouvaient subir les pires tortures physiques, être rouer de coups, être
étranglé, « sans qu’ils parussent en souffrir ni même qu’il en demeurât la
plus petite trace de blessure ou de contusion ». D’après le livre, La Vérité
des Miracles (écrit par Louis-Basile Carré de Montgeron, membre du parlement de
Paris et publié en 1737), on apprend que, parfois, des pieux refusaient même de
blesser les miraculés. Toutes blessures, même mortelles, qui leurs étaient
infligés disparaissaient rapidement sans qu’ils ne ressentent aucune douleur.
Il y eut au
total des milliers de guéris et, parmi eux, des personnalités et intellectuels
réputés mondialement.
En plus de ses
guérisons, certains manifestèrent des dons parapsychologiques. On rapporte
ainsi des cas sérieux de clairvoyance et même de lévitation. Comme ce qui
arriva à l’abbé Bescherand qui fut violemment soulevé en l’air alors qu’il
était pris de convulsions.
Devant
l’ampleur du phénomène le roi Louis XV décida, par ordonnance, de faire fermer
le cimetière le 27 janvier 1732. Malgré cette mesure, la ferveur ne s’apaisa
qu’aux toutes premières années du 19ème siècle.
Conclusion
La tombe de
François de Pâris correspond à la plus importante série de miracle qui fut
consigné par écrit et probablement la plus grande en terme du nombre de guéris.
Les cas rapportés sont tous plus exceptionnels les uns que les autres. C’est
peut-être la seule et unique fois dans l’histoire de l’Eglise Catholique que
tant de personnes ont pu être guéris instantanément, et même acquérir des dons
paranormaux …
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