L’affaire
UMMO, lors de sa révélation, avait ébranlé les milieux ufologiques. En effet,
le monde découvrait que des extraterrestres communiquaient, par le biais de
lettres, avec des êtres humains. Seulement, il a été prouvé que les ummites
étaient en vérité un plagiat des écrits de l’ufologue français et très
controversé, Robert Charroux.
Robert
Charroux a écrit quelques livres qui galvanisent, encore aujourd’hui, les
passionnés d’OVNI. C’est particulièrement à sa théorie Baavienne que nous
allons nous intéresser ici.
Dans son ouvrage,
Le Livre des Secrets Trahis (publié en 1964), l’auteur affirmait avoir reçu de
mystérieux documents d’un certain M.N.Y (prononcé Emen Ys). Ces écrits
décrivaient un peuple extra-planétaire qui auraient, jadis, créé l’Homme et
participé activement à son évolution.
Les théories de Robert Charroux
Ainsi entre
-10 000 et -5000 avant J.-C., il y aurait eu plusieurs vagues successives
de visiteurs extraterrestres qui auraient bâtis les civilisations les plus
prestigieuses de notre histoire. Ce sont les Celtes qui furent les plus dignes
et les premiers héritiers de nos Créateurs. C’est grâce à ces derniers, que les
égyptiens, les sumériens ou encore les Mayas auraient connu leurs formidables expansions.
De même, tous les Dieux antiques seraient, en vérité, des extraterrestres qui
auraient été, par la suite (et par oublie de nos origines), déifiés. Ils se
déplaçaient aisément en volant dans les airs, faisant naître une multitude de
légendes et de mythologies. On retrouverait des preuves de ses visiteurs sur
des peintures et sculptures antiques, que l’on appelle aujourd’hui les Oopart
(Out Of Place Artifact).
La légende des Bâals
Mais
revenons-en à l’énigmatique, M.N.Y. L’homme affirma avoir été enlevé par des
extraterrestres, en pleine Seconde Guerre Mondiale, en 1944, lorsque 4 êtres
l’emmenèrent dans une clairière, où il s’envola ensuite pour l’espace. Il fut
emmené sur leur planète (la Planète Baavi), située à 4.5 Années Lumières de la
Terre, autour de Proxima du Centaure (appelé Bâalki), à bord d’un
« vaïd » (un vaisseau spatiale). Bâavi serait (environ) 1,5 fois plus
grosse que notre planète. Un an y durerait 311 jours, et une journée serait de
27 heures 12 minutes et 57.6 secondes. Elle orbiterait autour d’un soleil,
appelé Bâ. MNY n’aurait mis que 2 heures pour faire le trajet. Ce vaisseau
spatial ne s’est pas posé au sol, il s’est juste contenté de planer à près de
1 470 mètres. D’après ses dires, il ressemblait au fameux Œil d’Horus.
Les Bâals (le
nom donné à ces extraterrestres) possédaient une base secrète sur Terre ainsi
que de nombreux correspondants dans différents pays. Ils nous surveillaient
attentivement et semblaient plutôt inquiets à la course à l’armement nucléaire
qui faisait rage, en pleine Guerre Froide, entre l’URSS et les Etats-Unis. Ce
peuple était clairement pacifiste et résidait dans une seule et unique
métropole. La cellule familiale n’existait plus et les Bâals vivaient en une
communauté parfaitement soudée.
Physiquement,
ils étaient grands et blonds, ressemblant à des Caucasiens.
Qui est Emen Ys ?
Emen Ys, de
son vrai nom Stéphan Ritchen, aurait été agent de liaison pour l’armée anglaise
pendant la Guerre. Après son premier enlèvement, on retrouva sa trace en
Mongolie, où les Bâals lui fournirent un passeport et des vêtements pour
circuler en toute quiétude en Chine. Il traversa le pays, ainsi que la Russie
puis l’Amérique espérant retrouver les traces de nos origines extraterrestres.
Le 29 janvier 1968, il refit un voyage sur la planète Bâavi.
C’est le 10
novembre 1968 que Robert Charroux le rencontra la première (et dernière ?)
fois dans son bureau situé dans la ville de Vienne, en Autriche.
Vers la fin de
sa vie, il consacra une grande partie de son temps à la défense des droits de
l’homme et à la justice, avant de décéder au mois d’avril 1975.
Le réseau « Bâal Contact »
Emen Ys, de
par ses prétendus contacts, fonda un groupuscule, parfois considéré comme une
secte, dont il était le véritable gourou. Il regroupait une soixantaine
d’adeptes et était présent en Russie, en Afrique du Sud, en France et surtout
en Belgique. Son objectif était d’enseigner et d’étudier la philosophie des
Bâals. Ils apprenaient, entre autres, la langue bâalhi et s’interrogeaient
longuement sur des questions existentielles.
Cette religion
spirituelle ressemblait aux nombreux mouvements utopiques qui apparurent dans
le monde entier dans les années 1970, comme les Hippies, par exemple.
Conclusion
Les Bâals
sont-ils réels ou émanent-ils du fantasme ufologique ? On peut se poser la
question, car, c’est à cette époque que sont nées de grandes sectes proclamant
haut et fort être en contact avec des civilisations extraterrestres. Parmi les
plus connues, on pourrait citer l’Eglise de Scientologie ou encore le Mouvement
Raëlien. C’était aussi une époque où la jeunesse occidentale rêvait d’un monde
meilleur, de sociétés autonomes et communautaires. Or, on constate que le mode
de vie de ce peuple extra planétaire correspondait à ce qu’aspiraient les
utopistes de ces années de crise.
Toutefois si
ce récit n’est pas une affabulation, une interrogation demeure : pourquoi
se seraient-ils intéresser aux affaires qui secouaient notre société ?
Avaient-ils quelques desseins pour notre planète ? Souhaitaient-ils nous
protéger d’un conflit nucléaire que certains pensaient imminents ? On le
saura sans jamais …
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