lundi 18 juin 2012

La légende extraterrestre des Bâals



L’affaire UMMO, lors de sa révélation, avait ébranlé les milieux ufologiques. En effet, le monde découvrait que des extraterrestres communiquaient, par le biais de lettres, avec des êtres humains. Seulement, il a été prouvé que les ummites étaient en vérité un plagiat des écrits de l’ufologue français et très controversé, Robert Charroux.

Robert Charroux a écrit quelques livres qui galvanisent, encore aujourd’hui, les passionnés d’OVNI. C’est particulièrement à sa théorie Baavienne que nous allons nous intéresser ici.

Dans son ouvrage, Le Livre des Secrets Trahis (publié en 1964), l’auteur affirmait avoir reçu de mystérieux documents d’un certain M.N.Y (prononcé Emen Ys). Ces écrits décrivaient un peuple extra-planétaire qui auraient, jadis, créé l’Homme et participé activement à son évolution.

Les théories de Robert Charroux
Ainsi entre -10 000 et -5000 avant J.-C., il y aurait eu plusieurs vagues successives de visiteurs extraterrestres qui auraient bâtis les civilisations les plus prestigieuses de notre histoire. Ce sont les Celtes qui furent les plus dignes et les premiers héritiers de nos Créateurs. C’est grâce à ces derniers, que les égyptiens, les sumériens ou encore les Mayas  auraient connu leurs formidables expansions. De même, tous les Dieux antiques seraient, en vérité, des extraterrestres qui auraient été, par la suite (et par oublie de nos origines), déifiés. Ils se déplaçaient aisément en volant dans les airs, faisant naître une multitude de légendes et de mythologies. On retrouverait des preuves de ses visiteurs sur des peintures et sculptures antiques, que l’on appelle aujourd’hui les Oopart (Out Of Place Artifact).

La légende des Bâals
Mais revenons-en à l’énigmatique, M.N.Y. L’homme affirma avoir été enlevé par des extraterrestres, en pleine Seconde Guerre Mondiale, en 1944, lorsque 4 êtres l’emmenèrent dans une clairière, où il s’envola ensuite pour l’espace. Il fut emmené sur leur planète (la Planète Baavi), située à 4.5 Années Lumières de la Terre, autour de Proxima du Centaure (appelé Bâalki), à bord d’un « vaïd » (un vaisseau spatiale). Bâavi serait (environ) 1,5 fois plus grosse que notre planète. Un an y durerait 311 jours, et une journée serait de 27 heures 12 minutes et 57.6 secondes. Elle orbiterait autour d’un soleil, appelé Bâ. MNY n’aurait mis que 2 heures pour faire le trajet. Ce vaisseau spatial ne s’est pas posé au sol, il s’est juste contenté de planer à près de 1 470 mètres. D’après ses dires, il ressemblait au fameux Œil d’Horus.

Les Bâals (le nom donné à ces extraterrestres) possédaient une base secrète sur Terre ainsi que de nombreux correspondants dans différents pays. Ils nous surveillaient attentivement et semblaient plutôt inquiets à la course à l’armement nucléaire qui faisait rage, en pleine Guerre Froide, entre l’URSS et les Etats-Unis. Ce peuple était clairement pacifiste et résidait dans une seule et unique métropole. La cellule familiale n’existait plus et les Bâals vivaient en une communauté parfaitement soudée.

Physiquement, ils étaient grands et blonds, ressemblant à des Caucasiens.

Qui est Emen Ys ?
Emen Ys, de son vrai nom Stéphan Ritchen, aurait été agent de liaison pour l’armée anglaise pendant la Guerre. Après son premier enlèvement, on retrouva sa trace en Mongolie, où les Bâals lui fournirent un passeport et des vêtements pour circuler en toute quiétude en Chine. Il traversa le pays, ainsi que la Russie puis l’Amérique espérant retrouver les traces de nos origines extraterrestres. Le 29 janvier 1968, il refit un voyage sur la planète Bâavi.

C’est le 10 novembre 1968 que Robert Charroux le rencontra la première (et dernière ?) fois dans son bureau situé dans la ville de Vienne, en Autriche.

Vers la fin de sa vie, il consacra une grande partie de son temps à la défense des droits de l’homme et à la justice, avant de décéder au mois d’avril 1975.

Le réseau « Bâal Contact »
Emen Ys, de par ses prétendus contacts, fonda un groupuscule, parfois considéré comme une secte, dont il était le véritable gourou. Il regroupait une soixantaine d’adeptes et était présent en Russie, en Afrique du Sud, en France et surtout en Belgique. Son objectif était d’enseigner et d’étudier la philosophie des Bâals. Ils apprenaient, entre autres, la langue bâalhi et s’interrogeaient longuement sur des questions existentielles.

Cette religion spirituelle ressemblait aux nombreux mouvements utopiques qui apparurent dans le monde entier dans les années 1970, comme les Hippies, par exemple.

Conclusion
Les Bâals sont-ils réels ou émanent-ils du fantasme ufologique ? On peut se poser la question, car, c’est à cette époque que sont nées de grandes sectes proclamant haut et fort être en contact avec des civilisations extraterrestres. Parmi les plus connues, on pourrait citer l’Eglise de Scientologie ou encore le Mouvement Raëlien. C’était aussi une époque où la jeunesse occidentale rêvait d’un monde meilleur, de sociétés autonomes et communautaires. Or, on constate que le mode de vie de ce peuple extra planétaire correspondait à ce qu’aspiraient les utopistes de ces années de crise.

Toutefois si ce récit n’est pas une affabulation, une interrogation demeure : pourquoi se seraient-ils intéresser aux affaires qui secouaient notre société ? Avaient-ils quelques desseins pour notre planète ? Souhaitaient-ils nous protéger d’un conflit nucléaire que certains pensaient imminents ? On le saura sans jamais …

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