samedi 24 mars 2012

La présidente du Brésil sacrifie la vie des peuples indigènes



Le 1er juin 2011 est une journée à marquer d’une pierre noire. Ce jour-là, le Brésil a décidé de signer l’arrêt de mort de milliers d’amérindiens du pays. Que s’est-il donc passé ? La présidente Dilma Rousseff (élue six mois plus tôt) a donné le feu vert pour la construction du barrage de Belo Monte.

Quand il sera terminé et mise en route, il deviendra le troisième plus grand barrage hydroélectrique du monde et produira 10% de l’électricité du pays. Outre le fait qu’il participera au confort de milliers de brésiliens fortunés, il détruira, au même moment, la vie de milliers d’autochtones ainsi que des espèces animales et végétales rares et uniques.




Ce barrage, d’après des estimations plutôt sérieuses, inondera environ 400 000 hectares de forêt. Mais plus grave, 40 000 indiens verront leurs habitats, leurs modes de vie, leurs existences, leurs histoires, leurs cultures anéantis.

Devant ce désastre humain et écologique la communauté internationale reste muette. Des cultures riches et passionnantes sont détruites, sacrifiés sur l’autel du Dieu de l’Argent. Et que dire du poumon de la planète qui semble être atteint d’un terrible cancer en phase terminale et définitivement incurable ?

La photographie ci-dessus montre le chef de la tribu Kayapo, en pleurs après qu’il ait appris que son pays avait autorisé la construction du barrage

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Signer la pétition de Raoni contre le projet Belo Monte


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