mardi 9 décembre 2025

Operation Prato : le cas d'OVNI top secret le plus crédible du Brésil


Quand l’armée brésilienne observe… et enquête

À la fin des années 1970, dans l’État du Pará, au nord-est du Brésil, la petite île de Colares a été le théâtre d’événements hors du commun — nuits de terreur, témoignages hallucinants, blessures mystérieuses infligées selon les habitants par des lueurs célestes… Face à la panique, les autorités ont fait appel à l’armée. C’est ainsi qu’a été lancée Operação Prato (Opération Prato), la première opération menée par l’armée de l’air brésilienne (Força Aérea Brasileira, FAB) contre des phénomènes aériens non identifiés.

Entre octobre et décembre 1977 (et, selon certains rapports, jusqu’en 1978), les militaires dépêchés sur place ont documenté des phénomènes troublants : des centaines de témoignages de civils, des centaines de photographies, des heures de film Super-8 et Super-16, des croquis, des cartes, des rapports détaillés.

Le récit des habitants : lumières, blessures et peur

Les habitants de Colares, terrorisés, avaient eux-mêmes inventé un nom pour ces mystérieuses lumières : « Chupa‑Chupa » — littéralement « sucer-sucer ». Selon leurs récits, les objets volants infiltraient le ciel la nuit, tiraient des rayons lumineux qui brûlaient la peau, provoquaient des plaies, des saignements, des sensations de faiblesse, certains rapportant même un phénomène de « succion » de sang ou d’énergie.

Ce climat de panique poussa la population à organiser des veillées nocturnes, allumer des feux, tirer des feux d’artifice — tentatives désespérées pour repousser ces « envahisseurs lumineux ».

Dans ce contexte, l’intervention de l’armée ne visait plus à calmer des superstitions : plusieurs récits étaient crédibles, convergents, persistants — au point que les autorités locales considéraient la menace comme réelle.

Une enquête officielle… puis la clôture soudaine des investigations

Sous le commandement du capitaine Uyrangê Hollanda Lima, l’opération militaire s’est poursuivie pendant plusieurs mois. L’équipe a collecté des témoignages, pris des photos, réalisé des films. Certains soldats ont déclaré avoir eux-mêmes observé des objets volants non identifiés — souvent décrits comme des « assiettes », disques, cylindres ou d’autres formes inhabituelles, se déplaçant silencieusement, parfois à basse altitude.

Pourtant, en dépit de cette abondance de preuves, l’opération a été officiellement close, les rapports classés, et les autorités ont conclu à… « aucun phénomène inhabituel » — un revirement qui a profondément déconcerté les ufologues et nombre de témoins.

Mais des documents furent finalement « déclassifiés » — ou fuités — dans les années 2000, permettant à des chercheurs et amateurs d’ufologie d’accéder à des photographies, croquis, rapports, et à des dizaines voire centaines de récits corroborés.

Pourquoi cette affaire reste l’un des cas d’OVNI les plus crédibles

  • L’implication officielle d’un État — l’armée — dans l’enquête, avec des moyens techniques, du personnel, des protocoles documentés. L’opération Prato ne relève pas d’un témoignage isolé ou d’un amateur d’OVNI, mais d’une investigation d’État.

  • Un corpus de témoignages consistant : plusieurs centaines de récits, de victimes présumées, d’observateurs civils et militaires, de différentes localités, rapportant des phénomènes similaires.

  • Une documentation abondante — photos, films, cartes, croquis, rapports — aujourd’hui partiellement accessibles, parfois examinée par des ufologues indépendants.

  • Le caractère collectif et répétitif des événements : il ne s’agit pas d’un cas unique mais d’une « vague » qui a touché plusieurs villages, et persisté dans le temps.

De l’avis de nombreux chercheurs en ufologie, cette combinaison — documentation + officialité + témoignages multiples — en fait un « cas OVNI » parmi les plus solides jamais enregistrés.

La vidéo de Sylart : relance du débat et intérêt renouvelé

La vidéo « Operation Prato : le cas d’OVNI top secret le plus crédible du Brésil » réalisée par le créateur Sylart s’inscrit dans une tradition de remise en lumière des affaires anciennes d’ufologie, mais avec l’atout des archives déclassifiées — photos, documents, témoignages — désormais accessibles au public.

Elle offre un cadre narratif immersif : entre récits d’habitants, interviews, extraits d’archives, reconstitutions, le spectateur est invité à (re)découvrir l’affaire, à mesurer l’ampleur de ce qu’il s’est passé, à juger par lui-même de la crédibilité du phénomène.

Mais au-delà du spectaculaire, cette vidéo relance des questions toujours d’actualité : Pourquoi, malgré les preuves, l’enquête officielle a-t-elle été bouclée sans conclusion publique ? Que sont devenus les milliers de documents collectés ? Que penser aujourd’hui de la possibilité d’un contact — ou d’une présence — non expliquée qui aurait affecté des populations entières ?

Enjeux et piste d’investigation : entre scepticisme et fascination

L’affaire Opération Prato pose un dilemme majeur : accepter qu’un phénomène « non conventionnel » — peut-être extraterrestre — ait pu toucher des êtres humains, ou considérer qu’il s’agissait d’un malentendu collectif, d’une sorte de panique / hystérie de masse, voire d’un canular entretenu.

Certains chercheurs militent pour une réouverture complète du dossier, la publication de tous les rapports, témoignages et supports visuels, afin d’en permettre l’analyse scientifique — photos, films, objets, blessures médicalement documentées… Dans un contexte où l’ufologie peine souvent à être prise au sérieux, l’Opération Prato reste une exception troublante.

Conclusion

L’affaire de l’Opération Prato — ravivée par la vidéo de Sylart — est bien plus qu’une simple histoire d’OVNI. C’est un dossier d’État mêlant peur, souffrance, enquête militaire, secret, doute et intrigue. Pour beaucoup, c’est peut-être le cas le plus crédible d’un contact possible avec l’inexpliqué. Pour d’autres, un témoignage poignant d’une époque troublée, d’une ignorance des phénomènes psychiques ou atmosphériques.

Aujourd’hui, alors que les archives sont en partie accessibles, il revient à la communauté scientifique, aux journalistes, aux historiens — et à chacun de nous — de décider si l’Opération Prato est un mystère prêt à être élucidé, ou un fantôme du passé à contempler avec prudence.


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TagsO.V.N.I.
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