Chaque année, une statistique intrigante refait surface : le 3 janvier est, selon l'INSEE, la journée où l'on meurt le plus en France. Le nombre de décès enregistrés ce jour-là est en moyenne supérieur de 20% à celui des autres jours de l'année.
Un pic de mortalité après les fêtes
Plusieurs explications ont été avancées par les spécialistes. La première hypothèse repose sur l'idée que certaines personnes en fin de vie repoussent inconsciemment leur dernier souffle pour ne pas bouleverser les célébrations des fêtes de fin d'année. « Il existe un phénomène bien documenté dans les études médicales : certains patients parviennent à retarder leur départ pour des événements significatifs », explique un gériatre interrogé.
Des facteurs climatiques et sanitaires
Outre le facteur psychologique, le climat joue également un rôle. Le mois de janvier est souvent marqué par des vagues de froid, qui aggravent les problèmes cardiaques et respiratoires, en particulier chez les personnes vulnérables. Par ailleurs, les virus hivernaux, tels que la grippe, sont à leur pic, ajoutant une pression supplémentaire sur les systèmes immunitaires affaiblis.
Une question de statistiques
Il est aussi important de souligner que cette tendance peut en partie être expliquée par des facteurs statistiques. Les données peuvent révéler des phénomènes liés aux décalages administratifs, avec une augmentation des déclarations de décès au retour des jours ouvrés après les congés.
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